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24 avril 2024 -
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L'évangile du jour
« Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde » (Jn 12, 44-50)

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. » 


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 598.20
Préparation à la Passion

       (…) Il entre une trentaine de personnes bien mises. Elles le saluent. Quelqu’un parle au nom de tous :

       « Maître, tes paroles nous ont secoués. Nous avons entendu en toi la voix de Dieu. Mais nous sommes traités de fous parce que nous croyons en toi. Que faire ?

       – Qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé et dont aujourd’hui vous avez entendu la voix très sainte. Qui me voit, ce n’est pas moi qu’il voit, mais celui qui m’a envoyé, car je ne fais qu’un avec mon Père. C’est pourquoi je vous dis que vous devez croire pour ne pas offenser Dieu, qui est mon Père et le vôtre, et qui vous aime jusqu’à vous sacrifier son Fils unique. Si des cœurs doutent que je suis le Christ, il n’y a pas de doute que Dieu est au Ciel. Et la voix de Dieu, que j’ai appelé Père, aujourd’hui, au Temple, en lui demandant de glorifier son Nom, a répondu à celui qui l’appelait Père, et sans le traiter de “ menteur ” ou de “ blasphémateur ” comme le font plusieurs. Dieu a confirmé qui je suis : sa Lumière. Je suis la Lumière venue dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les met pas en pratique, je ne le juge pas. Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai fait entendre, c’est elle qui le jugera au dernier jour. En effet, elle était sage, parfaite, douce, simple, comme l’est Dieu. Car cette Parole, c’est Dieu. Celui qui a parlé n’est pas moi, Jésus de Nazareth, dit le fils de Joseph, menuisier de la race de David, et fils de Marie, enfant juive, vierge de la race de David mariée à Joseph. Non. Je n’ai pas parlé de moi-même. C’est mon Père, celui qui est dans les Cieux et dont le nom est Yahvé, c’est lui qui aujourd’hui a parlé, qui m’a envoyé, qui m’a prescrit de dire ce que je dois dire et de quoi je dois parler. Et je sais que son commandement est vie éternelle. Les paroles que je vous dis, je les dis comme le Père les a dites, et elles sont porteuses de Vie. C’est pour cela que je vous dis : écoutez-les. Mettez-les en pratique et vous aurez la Vie. Car ma parole est Vie, et celui qui l’accueille, accueille, en même temps que moi, le Père des Cieux qui m’a envoyé pour vous donner la Vie. Et celui qui a Dieu en lui a en lui la Vie (…)


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Pardon-priere-GIMP
Jésus dicte à Maria Valtorta une prière pour demander le pardon

[...] Je demande à Jésus de me réconforter. Il le fait par cette prière :

« Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Lévi et l’as appelé à toi, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Marie-Madeleine et l’as unie aux femmes saintes et fidèles, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Zachée et en as fait l’un de tes disciples, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à la femme adultère et t’es contenté de lui ordonner de ne plus pécher, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné au bon larron repenti et l’as pris avec toi au paradis, pardonne-nous nos péchés, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné à Pierre de t’avoir renié, pardonne-nous nos péchés d’infidélité, car t’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui, du haut de la croix, as invoqué le pardon du Père pour tes ennemis et pour ceux qui t’ont crucifié, obtiens-nous le pardon du Père pour l’avoir si souvent offensé en t’offensant toi, le Verbe du Père, car l’avoir offensé fait notre douleur.

Jésus, infinie miséricorde, toi qui as pardonné aux apôtres si parfaitement que tu as obtenu que le Père leur donne le Saint-Esprit qu’ils avaient offensé en n’aimant pas Dieu par-dessus tout – toi, le Dieu incarné, qu’ils ont lâchement abandonné – ni leur prochain – toi, l’Ami et le Maître parfait –, obtiens-nous le pardon de l’Esprit Saint pour nos fautes contre le double amour, car nous souffrons d’avoir offensé l’amour, l’essence même de Dieu.

Pardonne-nous, Jésus – toi qui es le miroir du Père et le fruit du divin Amour –, toutes nos fautes contre le Père, le Fils et l’Esprit Saint, car avoir offensé la sainte Trinité fait notre douleur, et toi seul peux effacer les taches des fautes, puisque tu as versé tout ton sang pour rendre nos âmes pures.

Seigneur, nous voulons t’aimer !

Viens au secours de notre faiblesse. Viens à notre secours lorsque nous chutons.

Mets en nous ton amour afin que tu puisses vivre en nous, instaurer en nous le Royaume de Dieu, nous faire devenir un avec toi, avec toi qui ne fais qu’un avec le Père et qui, avec lui et l’Esprit Saint, formes le Dieu un et trine, notre principe et notre fin, l’origine de tout bien présent et éternel.

Sois le seul à vivre en nous, vis avec ton Esprit Saint, avec cet Esprit tout amour qui est le même Esprit que celui du Père et qui procède de toi ; que nos âmes secondent tes moindres motions de sorte que chacun de nos actes apparemment personnels ne soit que l’aspect extérieur de tes actions réelles mais cachées en nous. Et que cela se produise par l’union complète – mieux, par l’anéantissement complet – de la créature pour que tu sois le seul à vivre en nous.

Que nous vivions et agissions, ô Dieu éternel et saint en qui s’origine tout mouvement, en accomplissant chaque mouvement de notre âme, de notre esprit, de notre cœur et même de notre humanité de manière à ce que tout se fasse et te serve dans l’amour et avec amour, ô Dieu qui mérites tout notre amour et nous demandes de t’aimer; c’est en effet dans l’amour que réside la Loi, et ceux qui parviennent à t’aimer de tout leur être et leur prochain comme eux-mêmes ne pèchent plus: ils possèdent ton Royaume, dans cette vie et dans l’autre.

Fils du Père qui ne fais qu’un seul Dieu avec le Père et l’Esprit Saint, sois le seul à vivre en nous, de sorte que, en nous voyant, le Père te voie toi, son Bien-aimé, et que notre Hôte divin nous aime en toi et par toi, et qu’il habite en nous pour demeurer avec toi.

Sois le seul à vivre en nous, ô Verbe incarné qui fus conçu par l’opération de l’Amour éternel et qui n’en as jamais été séparé; que notre âme en prière pour louer l’adorable Divinité une et trine et l’invoquer au sujet de nos besoins et nos souffrances soit encore la voix de l’Esprit Saint qui s’élève vers le trône de Dieu pour le louer parfaitement et l’implorer comme il convient, d’une manière acceptable par le Seigneur.

Je ne te demande pas, ô saint Amour, de me faire mener ma vie personnelle en état de grâce, mais que tu vives toi-même en moi – toi qui es la grâce – afin que je mène réellement la vie de la grâce, qu’elle me transforme et me recrée sous la forme d’un vrai christ. »

Les Cahiers de 1945 à 1950, 26 mai 1949