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FR-Evangile-Illustre-2019-01-01-reprise 2016-01-01 Logo Évangile
L'évangile du jour
« l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
11 décembre de l'an -5
Lieu
Bethléem
Livre
Tome 1 - ch 30.10
Naissance et vie cachée

Enseignement de Jésus :

« (…) je veux t’entretenir d’autre chose et d’une catégorie d’adorateurs de mon Corps qui furent les précurseurs de son culte. Il s’agit des bergers. Ce sont eux les premiers adorateurs de mon Corps de Verbe fait homme.

Je t’ai dit un jour, et l’Eglise le dit elle aussi, que les saints Innocents furent les premiers martyrs du Christ. Je te déclare aujourd’hui que les bergers sont les premiers adorateurs du Corps de Dieu. Ils possèdent toutes les qualités requises pour être des adorateurs de mon Corps, des âmes eucharistiques.

Une foi certaine : ils croient promptement et aveuglément à l’ange.

La générosité : ils offrent toutes leurs richesses à leur Seigneur.

L’humilité : ils s’approchent des personnes humainement plus pauvres qu’eux, modestement, avec des gestes qui n’humilient pas, et disent être leurs serviteurs.

Le désir : ce qu’ils ne peuvent donner d’eux-mêmes, ils s’ingénient à le procurer avec un zèle courageux.

Une obéissance prompte : Marie souhaite que Zacharie soit avertie, et Elie y part sur-le-champ. Il ne remet pas à plus tard.

Enfin, l’amour : ils ne peuvent s’arracher de la crèche, et toi tu précises avec raison : “ Ils y laissent leur cœur. ”

Mais ne faudrait-il pas se comporter de la même manière envers mon Saint Sacrement ?

J’ajoute quelque chose d’autre, pour toi seule : observe quelle est la première personne à qui l’ange se révèle, celui qui mérite d’entendre les sentiments affectueux de Marie. C’est Lévi, l’enfant.

A celui qui possède une âme d’enfant, Dieu se révèle et révèle ses mystères, il lui permet d’entendre les paroles divines et celles de Marie. Celui qui possède une âme d’enfant a aussi la sainte hardiesse de Lévi et dit : “ Laisse-moi embrasser le vêtement de Jésus. ” Il le dit à Marie, parce que Marie est toujours celle qui vous donne Jésus. C’est elle qui porte l’Eucharistie. Elle est le Ciboire vivant.

Celui qui va vers Marie me trouve. Celui qui me demande à elle me reçoit par elle. Le sourire de ma Mère, quand une créature lui dit : “ Donne-moi ton Jésus, pour que je l’aime ” fait briller les Cieux d’une plus vive splendeur de joie, tant elle s’en réjouit.

Dis-lui donc : “ Laisse-moi embrasser le vêtement de Jésus. Laisse-moi embrasser ses plaies. ” Et ose encore davantage. Dis : “ Fais reposer ma tête sur le Cœur de ton Jésus, pour que j’y trouve mon bonheur. ”

Viens, et repose-toi, comme Jésus dans son berceau, entre Jésus et Marie. »