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5 mai 2024 -
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L'évangile du jour
« Aimez-vous les uns les autres » (Jn 15, 9-17)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres. »


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Dans les visions de Maria Valtorta
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Date
4 avril 30
Lieu
Jérusalem
Livre
Tome 9 - ch 600.22
Préparation à la Passion

     Mais, pour être certain que vous avez en vous la capacité de me rejoindre, et d’oublier la douleur du deuil de la séparation de votre Jésus, je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. C’est ainsi que l’on saura que vous êtes mes disciples. Quand un père a de nombreux enfants, à quoi reconnaît-on qu’ils le sont ? C’est moins l’aspect physique qui le montre — car il y a des hommes qui ressemblent à un autre homme avec lequel ils n’ont aucun lien commun de sang ou de nation —, que leur amour commun pour leur famille, pour leur père, et entre eux. Après la mort du père, une bonne famille ne se désagrège pas : c’est le même sang — provenant de la semence du père — qui coule dans les veines de tous, et cela tisse des liens que la mort elle-même ne dénoue pas, parce que l’amour est plus fort que la mort. Or, si vous vous aimez même après mon départ, tous reconnaîtront que vous êtes mes fils et par conséquent mes disciples, et que vous êtes frères, ayant eu un seul père.


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UMdM - 2023 04 02
Le manque d’amour est un obstacle à la conversion

Jésus dit :

« Si tous savaient – au lieu de se contenter de râler à cause de toutes les difficultés, les peines et les malheurs de la vie –, si tous savaient venir à moi quand le prochain les offense, les tourmente, leur fait du tort, quand il calomnie, déçoit, avilit, quand il blesse comme une épée par son indifférence, son manque de charité, son incompréhension, comme ce serait mieux! Ils souffriraient moins et en retireraient des bénédictions divines. Au contraire, les invectives contre tout et tous, moi compris, ne cessent de fleurir sur ces lèvres humaines qui se sentent trop fatiguées pour prier, mais pas pour insulter.

or comment puis-je venir à ceux en qui la haine fermente ? Car l’insulte n’est-elle donc pas de la haine qui fermente ? Contre moi, contre le prochain, contre la volonté de Dieu, contre vous-mêmes. sachez que, même si elle est tournée contre vous-mêmes, je la réprouve parce que j’abhorre les cœurs et les bouches qui haïssent, que cela s’adresse à moi, leur Dieu, ou à leurs frères, créatures de Dieu, ou encore à eux-mêmes, œuvres de Dieu.

Pour moi, haïr c’est ne pas aimer, et pour ce faire il n’est pas nécessaire de tuer, il suffit de manquer à ce sens de compassion patiente que les animaux domestiques eux-mêmes ressentent pour leur maître qui souffre. Par conséquent, celui qui hait un malheureux en lui faisant sentir durement sa condition et en aggravant les plaies que j’ai soignées par mon amour afin qu’il souffre moins, celui-là m’offense; car j’ai dit : “Bienheureux les miséricordieux ! Quiconque donnera à boire, ne serait-ce qu’un verre d’eau, ne perdra pas sa récompense.” or une bonne parole procure une bien plus grande récompense qu’un verre d’eau. »

Les Cahiers de 1944, 19 janvier